La société toulousaine Pylote s’associe à Biotex Technologie, une entreprise spécialisée dans la conception et la commercialisation d’équipements de protection, afin de fournir aux professionnels en contact avec le grand public des masques en tissu intégrant une technologie antimicrobienne.


Des masques qui protègent du virus et le combattent, c’est ce que proposent deux entreprises Occitanes. Biotex Technologie et la société toulousaine Pylote viennent de créer des masques antimicrobiens de haute protection UNS1. Lavables et réutilisables 50 fois, ils vont être distribués aux professionnels de catégorie 1, c'est-à-dire ceux en contact avec le grand public. L’entreprise ariégeoise s’occupe de leur fabrication et de leur confection tandis que Pylote y intègre sa technologie antimicrobienne. Ces masques en tissu agissent ainsi efficacement contre les virus. En effet, la technologie de l'entreprise toulousaine, “fonctionne comme un bouclier protecteur qui réduit considérablement la transmission des virus et des bactéries à leur contact”, indiquent la Région Occitanie et Pylote dans un communiqué commun.

La technologie Pylote

“Cette technologie est notamment efficace (tests certifiés auprès de laboratoires indépendants) contre les virus enveloppés et non-enveloppés, dont les coronavirus, et d'autres virus comme ceux de la grippe H1-N1, de la gastro-entérite, de l'herpès et de la conjonctivite”. La technologie de Pylote est naturelle et efficace pendant 4 ans. Elle est entièrement minérale et biocompatible avec la peau. L’innovation appliquée dans ces masques consiste à intégrer des microsphères en céramique lors de l’étape d’imprégnation du tissu. Après application, la surface du masque est activée pour détruire les micro-organismes. Ces billes minérales non-métalliques agissent comme un catalyseur provoquant une décontamination microbienne et une protection continue et stable contre les contaminations pendant toute la durée d’utilisation. "Il y a une réaction catalytique entre l’humidité dans l’air et la surface dans laquelle se trouvent les billes. Les molécules d'eau vont être cassées et ces parties instables vont tuer les germes avant de se recombiner", nous précisait Loïc Marchin, président de l’entreprise toulousaine.

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