Ministre des Armées

Florence Parly au Service du commissariat des Armées de Rambouillet (avec la députée des Yvelines Aurore Bergé)

La ministre des Armées, Florence Parly, était en visite, ce lundi 8 février 2021, au Service du commissariat des armées de Rambouillet (SCA). C’est ici que des innovations en matière d’habillement militaire sont mises au point pour l’Armée française, avec des entreprises françaises.


Depuis 2010, les murs du quartier militaire Estienne de Rambouillet abritent plus de 750 hommes et femmes, au service, entre autres, de l’innovation en matière d’habillement militaire. C’est ici que la ministre des Armées, Florence Parly, s’est rendue ce lundi matin. Elle y a rencontré plusieurs acteurs du secteur et a pu échanger avec des chefs d’entreprises qui collaborent avec l’Armée pour la confection d’habillement novateur : « Je suis fière de l’innovation de nos armées, qui travaillent pour l’amélioration des conditions de travail de nos militaires sur le terrain », a déclaré Florence Parly.

Tissu résistant aux coups de couteau et protection de l'environnement

Trois PME françaises, qui ont toutes pu développer leur activité grâce à ce partenariat avec l’Armée, étaient présentes pour mettre en avant leurs innovations. La première, Sagaert, a présenté à la ministre de nouvelles protections balistiques. Une autre entreprise, TDV, spécialisée dans la fabrication de textiles et tissus techniques pour vêtements de travail, réfléchit à un treillis à base de lain. Une démarche écologique permettant le recyclage des vêtements militaires : « La filière textile est essentielle pour nos armées », a précisé Florence Parly. « Elle porte la souveraineté et il faut lui donner de la visibilité ». C’est avec le Commissariat des armées de Rambouillet que la société Biotex élabore, elle, un tissu à base de kevlar, de polyester et de fibres de basalte résistant aux coups de couteau, aux éclats et anti-criblage. Là encore, la ministre des Armées a félicité le travail effectué.

Souvent, les entreprises collaborant avec l’Armée ont beaucoup à gagner : « Notre PME a été tirée vers le haut grâce à l’armée », a expliqué Gérard Fauchille, directeur de Sagaert, qui produit des boucles militaires ainsi que des plaques pare-balles pour l’Armée. Florence Parly a souhaité mettre en avant la rapidité des délais de paiement de l’Armée auprès de ces PME : « Ils sont aujourd’hui de 15 jours, et sont parfois même abaissés à quatre jours », a relevé la ministre. Pour certaines de ces entreprises, le label “Utilisé par les armées françaises” permet d’appuyer leur savoir-faire et de rayonner à l’étranger : « Quand on parle d’innovation, on pense souvent aux blindés ou à l’armement, mais il y a aussi l’habillement, le textile, qui doivent sans cesse être améliorés pour des raisons de protection, bien sûr, mais aussi environnementales », a poursuivi Florence Parly.

Quel est le rôle du SCA de Rambouillet ?

Cela fait plus de 10 ans maintenant que le quartier Estienne et ses 750 hommes et femmes, civils et militaires, travaillent en faveur de l’innovation de l’habillement militaire, au sein du Service du commissariat des armées (SCA) de Rambouillet. Le SCA est chargé de préparer tous les matériels nécessaires à la vie courante des militaires sur les théâtres d’opération. Chaque année, le ministère des Armées consacre près de 14 % de son budget à des achats de matériels auprès de quelque 26.000 PME (petites et moyennes entreprises) et ETI (entreprises de taille intermédiaire). C’est également au sein du SCA que sont mises au point des techniques et des technologies visant à améliorer la protection et la qualité de vie des militaires français. Le SCA de Rambouillet est également le lieu où sont regroupés les services de ressources humaines des différents corps de l’armée.

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